Charlyse Williams [Terminée]

Le joueur

Ω. Disponibilités particulières : Tout le temps
Ω. Comment avez-vous découvert CLR ? : SNH
Ω. Êtes-vous sur Shinobi no Hattan ? Quel est votre pseudo là-bas ? : La meilleure des kinzokus voyons !
Ω. Changement de personnage et/ou Double-Compte : /

Informations du personnage

Ω. Prénom : Charlyse
Ω. Nom : Williams
Ω. Age : 25 ans
Ω. Race : Humain

Ω. Place au sein de la faction : Baron du recrutement
Ω. Grade/rôle : Elle s'occupe de trouver, tester et recruter les nouveaux membres du gang.

Ω. Classe : Escrimeur
Ω. Pouvoir ou Suréquipement : /
Ω. Arme souhaitée : Dague

Histoire du personnage

Ω. Description :

Je pourrais me décrire avec un seul mot : Parfaite. Malheureusement je doute que ce soit suffisant, alors je vais essayer de faire ça bien pour ne pas sous-estimer ma beauté inégalable. Je suis née rousse, que quelqu’un punisse mes parents, merci. J’ai donc rapidement rectifié cet inconvénient afin d’atteindre le maximum de mes capacités. J’ai aujourd’hui une longue chevelure rouge que j’affectionne tout particulièrement. Que dire d’autre ? Après tout, il faut regarder entièrement pour me savourer à ma juste valeur. Deux émeraudes pourraient facilement qualifier mes magnifiques petits yeux verts, qui en ont fait, je l’avoue, craquer plus d’un. L'un deux est malheureusement souillé par une immonde cicatrice qui traverse mon œil, c'est bien la seule chose regrettable chez moi d'ailleurs. Elle est cependant là pour me rappeler une erreur que je ne commettrai plus jamais, un moment de faiblesse qui me suivra maintenant à jamais. Mais j'ai franchement pas envie d'en parler avec vous ! Par simple envie de défier mes parents, je me suis fait tatouer le corps à l'âge de treize ans, des espèces de tribales m'enfin peu importe, j'avais déjà bon goût à l'époque ! Je mesure un mètre soixante-dix-huit pour soixante-trois kilos, ce qui me procure d’ailleurs une grande agilité pour le combat. Et si vous voulez savoir mon tour de poitrine, essayez-donc de venir le découvrir par vous-même. Sincèrement je ne vous sens absolument pas à la hauteur de cette tâche, qui voudrait d’une personne comme vous après tout ? Certainement pas moi. Bon, où en étais-je... Ah oui, ma personnalité est tout aussi appréciable que mon physique. Je pense être la personne la plus intéressante parmi tous les habitants de cette vulgaire planète. Je me lasse extrêmement vite des gens, et ce qui m’entoure en général. Les personnes vivant de manière monotone ne méritent même pas de vivre. Ce ne sont que des insectes attendant paisiblement mon talon aiguillent pour les écrabouiller. Non, sérieusement, peut-on réellement vivre ainsi ? Une heure à pratiquer la même chose représente déjà bien trop, je ne veux pas être condamné à m’ennuyer... J’ai déjà bien trop perdu de temps lors de mon séjour chez mes parents. En soi, je suis quelqu’un de grandement sophistiqué, j’ai horreur de l’impolitesse et je suis pourtant la première à être impolie avec les personnes inintéressantes. Après tout, je suis la seule qui mérite le respect ici. Mais ne vous attendez pas à voir tout cela de moi en me rencontrant, je cache extrêmement bien mon jeu.

Ω. Histoire :

Je suis née il y a vingt-trois belles années, et sérieusement comment suis-je censée raconter une période de ma vie aussi lointaine ? J’en sais rien moi, j’étais certainement un bébé hideux comme n’importe quelle autre, qui est-ce que cela pourrait bien intéresser de toute façon ? Peu-importe. Depuis toute petite mes parents m’apprennent à jouer à la petite princesse pétée de tune, ce qui aurait certainement plu à grand nombre de gosse à part moi. Pendant que mes amis s’amusaient ensemble, ils m’apprenaient à tenir mes couverts correctement pour manger de manière sophistiqué. Etait-ce vraiment important ? Oui. C’est surement grâce à cela que je suis aussi élégante aujourd’hui. Enfin, nous nous égarons. Mes parents étaient omniprésents, en même temps il n’avait pas grand-chose d’autres à faire. D’après le peu que j’ai entendu, mes ancêtres ont créé une marque de chaussures qui a eu beaucoup de succès, l’entreprise se transmet aujourd’hui de génération en génération avec la fortune, j’aurais donc dû être l’heureuse héritière de toute cette folie... Bref. Mises à part les décisions les plus délicates, tout est contrôlé par des employés payés par mes chers parents. Ils en profitaient alors pour faire diverses sorties accompagnées de leur deux filles chéries, faignant un bonheur finalement artificiel.

La vie n’était franchement pas difficile, et je ne faisais absolument rien de mes mains. Si je voulais un verre d’eau, mon majordome me l’amenait immédiatement. Si je voulais prendre un bain, ma servante me faisait couler l’eau et me savonnait le dos. Des professeurs particuliers venaient nous faire cours à la maison, et malgré notre différence d’âge, ma petite sœur Juliette recevait pratiquement la même éducation que moi. C’était tellement facile que l’on s’amusait à finir nos devoirs le plus rapidement possible, la dernière étant obligée de jouer les noirs à notre partie d’échecs. Bien sûr, je gagnais à tous les coups car malgré sa facilité, mes cinq années de plus se faisaient grandement ressentir. Ma sœur était ma joie de vivre, ma raison d’être et l’unique personne qui me comprenait dans cette foutue maison. Nous étions inséparables, nous rions ensemble, défions l’autorité ensemble mais surtout, nous pleurions ensemble. Au fil du temps, je me suis simplement lassé d’elle. Suis-je réellement obligée de chercher une raison valable à cela ? Je n’en sais rien à vrai dire, sœur ou pas, passer trop de temps avec une personne devient rapidement inutile. Quand il n’y a plus rien à découvrir, plus rien à prendre, à quoi bon s’acharner ?

J’ai passé toute mon adolescence à divaguer de droite à gauche, j’avais envie de fuir ce petit nid douillet, cet environnement bien trop parfait qui collait à ma peau. Toute ma famille était triste de mon attitude, peut-être était-ce des gens bien ? Certainement, en tout cas ils ne sont pas intéressants. Je ne voulais plus sortir avec eux, variant l’agressivité et les coups bas comme unique réaction. Je ne suis pas méchante, je m’ennuie juste moi. La fortune ne m’intéressait guère et je ne voyais que ça dans les yeux de mes parents. Ils répétaient sans cesse que mes fréquentations étaient mauvaises et que la direction que je laissais supposer prendre n’était clairement pas la bonne, pourtant ils ne faisaient absolument rien pour m’en empêcher, je crois qu’ils me craignaient déjà du haut de mes 16 ans. Avec le violon que je continue de jouer malgré sa tendance aristocrate écœurante, le combat était la seule distraction qui me faisait plaisir. Prendre des coups n’est pas désagréable, tout dépend par qui ils nous sont offerts. Rien à voir avec la danse de salon et le golf que mes parents m’ont forcé à travailler. L’effet de surprise est toujours présent quand on se bat, impossible de savoir si dans les secondes qui suivent, un coup bien placé te brisera la mâchoire. C’est bon de prendre des risques, de se dire que tout peut basculer d’une seconde à une autre.

Dès que l’occasion s’est offerte à moi, je suis partie. Mon seul regret fut de ne pas voir la tête de mes parents quand ils se sont aperçus que moi, mon téléphone et mon violon ne se trouvaient plus dans la même demeure qu’eux. Je ne voulais plus jamais subir l’ignoble sensation que ressent une femme qui s’ennuie. Seulement armée de mes compétences, ma belle gueule et mon couteau, je me suis rapidement fait une place au sein du gang le plus redouté du Siège. La méchanceté et l'illégalité ne m’excitent absolument pas, je n’ai d’ailleurs jamais douté de la justice qu’offrait l’u-corporation. Je n'ai jamais arrêté mes études, et je suis aujourd'hui une psychiatre réputée du centre-ville. Je vous avoue qu'écouter à longueur de journée les histoires pitoyables de viols ou de solitude me plombe le moral, mais je ne crache pas sur les informations et le fric que je peux obtenir grâce à cela. C'est bien pratique d'avoir deux vies en même temps, on tire profit des deux facettes sans vraiment se fatiguer.

Seulement ma vie mérite d’exister, et je pense sincèrement être la seule qui a sa place sur cette planète. Peu-importe si les gens autour de moi meurent les uns après les autres, ils ne sont de toute façon présents uniquement pour m’être utile et me servir. J’agirai toujours de la même façon, en suivant mes propres règles et mes propres lois. Aujourd’hui, les gens qui m’entourent ne m’intéressent absolument pas et polluent sincèrement mon air. Je suis au bord de l’ennui, et qui sait à quel point cela pourrait devenir invivable pour autrui. Si l’argent ne m’intéressait guère chez mes parents, aujourd’hui je voudrais simplement être recouverte d’or. C’est complétement idiot, j’en suis consciente. Ma vie était toute tracée, je pouvais avoir tout ce qu’il me plaisait et pourtant je suis aujourd’hui devenue une vulgaire criminelle. Enfin je veux dire, une parfaite vulgaire criminelle.