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 Qu'importe [Alexander]

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Ace Argone
Chercheur indépendant

Ace Argone

Données
Grade : Ancien chercheur du Protocole CL
Expérience : 56
Expérience utilisée : 0
Crédits : 150
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Qu'importe [Alexander] P2uEtIg42/42Qu'importe [Alexander] GyEmr0Q  (42/42)
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MessageSujet: Qu'importe [Alexander] Qu'importe [Alexander] EmptyLun 16 Mai 2016 - 19:58

Encore un mois, et ça serait bon. Le Siège allait fêter ses cent ans. Etait-ce une bonne nouvelle ? Evidemment, pensa l’homme assis au comptoir. Cette ville représentait l’espoir, la vie, l’humanité. Sans elle, ni lui ni quasiment l’ensemble du million d’habitants ne seraient nés. Pourtant, Ace avait un goût amer dans la bouche, était-ce son verre de vodka ? Peut-être n’était-ce pas judicieux de boire à cette heure-là ? L’homme regarda sa montre – avec de vraies aiguilles, pas numérique – et soupira. Il était pourtant déjà dix-neuf heures. Il s’enfila une nouvelle gorgée.

Qu’avait-il fait de sa journée ? Pas grand-chose. Ah si, il avait croisé une femme qui s’amusait à grimper sur les murs. De ce qu’il avait pu en voir, elle possédait probablement la capacité de générer de la substance adhésive via les pores de sa peau. Mais il n’avait pu en savoir davantage, puisqu’une fois qu’il avait approché la concernée, cette dernière l’avait traitée de pervers. Et la perversion, c’était bien l’opposé de la psychologie du chercheur.

Il avait quitté le Protocole CL et l’U-Corp pour aider ceux qui étaient dans le besoin. Mais que faire lorsque ces personnes ne se sentaient pas en danger ? Singuliers ou Améliorés, peu importait pour la plupart des gens. Les temps avaient bien changé, et l’Argone pouvait en témoignait puisqu’en tant que chercheur il avait pu se renseigner sur l’Histoire du monde.
    « Un deuxième s’il te plaît, la même chose. »
Difficile de croire qu’en plein centre-ville personne d’autre que lui ne traînait dans ce bar. Ah ça changea aussitôt, puisqu’une silhouette s’invita à l’intérieur. Du coin de l’œil tandis qu’il recevait un deuxième apéritif, il vit les traits d’un homme qui lui semblait familier. Un gars de l’Union Corporation ? Qu’importe, Ace attaqua son verre.
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Alexander S. Hamilton
Recherche et Développement

Alexander S. Hamilton

Données
Grade : Chercheur en neuropsychologie - Département R&D
Expérience : 110
Expérience utilisée : 70
Crédits : 252
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MessageSujet: Re: Qu'importe [Alexander] Qu'importe [Alexander] EmptyMar 17 Mai 2016 - 19:49

« Hey !! Attendez !! »

Courant le long du quai sous le regard des badauds, Alexander agitait le bras de gauche à droit, espérant attirer l’attention du conducteur avant que celui-ci ne démarre. Il fixait les portes encore ouvertes de la navette et se ruait dessus à toute allure. Encore quelques mètres et il serait dedans, sans doute exténué après ce sprint ! Il zigzagua entre les usagers du transport en commun, s’excusant brièvement lorsqu’il en heurtait un, avant d’arriver à proximité de l’accès au véhicule. Mais il était trop tard : les portes se fermèrent et, malgré son acharnement contre le bouton d’ouverture, la navette se mit à léviter avant de s’éloigner petit à petit de la station. Notre protagoniste le vit s’envoler et disparaître entre deux buildings.

Immobile sur le quai, complètement fatigué suite à cette longue journée au labo, il se tourna vers le banc à proximité de lui avant de se poser lourdement, lâchant au passage un profond soupir. Et dire que s’il n’avait pas été retardé par son collègue, il serait déjà en route vers son appartement. « Fais chier… » songea-t-il en relevant la tête. Il chercha du regard l’affichage holographique des prochaines navettes et, en voyant le message qui défilait sur le tableau, poussa un nouveau soupir.

« Incident technique… retard indéterminé… dit-il en marmonnant. Il se releva, récupéra sa mallette et suivit l'accès suspendu exclusivement réservé aux piétons. Bon bah : heureusement que mes jambes ne marchent pas à l'électricité ! »

Marchant tranquillement dans la ville, il admira la vue qu’il avait depuis les hauteurs. Malgré le point de vue de ses détracteurs, le Siège était tout de même une ville fantastique. Que serait-il advenu de l’Homme si cette imposante cité n’avait pas été construite ? Aurait-il trouvé un moyen de survivre malgré le chaos ambiant, les gaz toxiques et les émanations radioactives ? Si ses grands-parents n’avaient pas trouvé refuge en ce havre de paix des années plus tôt, peut-être ne serait-il pas là pour y songer ?

Après plusieurs minutes de marche, notre jeune adulte atteignit le centre-ville. En tournant la tête sur la gauche, il aperçut sur la façade d’un immeuble un écran géant qui, outre les spots publicitaires tape-à-l’œil, le renseigna sur l’heure : 19h15. A ce rythme-là, il serait chez lui à la tombée de la nuit ! Après quelques secondes de réflexion, Alexander fit son choix : boire un verre pour décompresser, manger un bout dans un petit restaurant et, pourquoi pas, conclure cette journée par un film au cinéma. Il sentit un sourire se dessiner sur ses lèvres : finalement la soirée n’était pas si triste !

Il se mit alors à chercher du regard un endroit où s’installer. De sa position, il n’avait que l’embarras du choix : une dizaine de bars, collés les uns aux autres, n’attendaient que lui. Il en sélectionna un au hasard avant de s’en approcher. « Code Bar ». Voilà un nom original ! Sans perdre une seconde, il entra dans l’établissement et lâcha un timide « Bonjour. ».

Personne… Personne sauf un homme sirotant son verre, assis devant le comptoir. Où étaient-ils tous passés ? Les gens s’étaient-ils tous résignés à arrêter la boisson ? Peu importe : au moins il serait tranquille.
Une fois à proximité du serveur, qui lui demanda ce qu’il souhait consommer, Alexander répondit alors :

« Euh… Est-ce que vous faites de l’Embuscade ?
- De quoi ? demanda le gérant du bar en écarquillant les yeux.
- C’est un mélange de sirop de cassis, vin blanc, calvados et bière…
- Houlà, j’connais pas.
- C’est dommage, car c’est franchement bon dit-il en se frottant le menton, cherchant une boisson de substitution. Après quelques secondes de silence, il commanda Je vais vous prendre un mojito dans ce cas.
- Ça marche, ça je sais ce que c’est !
- La prochaine fois, je vous apporterai la recette de l’embuscade.
- On fait comme ça ! »

Après un échange de sourires, Alexander s’accouda au comptoir puis examina l’intérieur du bar en sifflotant discrètement. Il en profita pour jeter un vif coup d’œil à son voisin de droite qui n’avait pas quitté son verre des yeux.
Étrangement, l’inconnu ne lui était pas tant que ça. Son visage lui rappelait vaguement quelqu’un, mais impossible de se souvenir de lui attribuer un nom. Seules quelques bribes lui revenaient à l’esprit. Une chose était sûre : son prénom commençait par un « A ». Pourquoi ce détail, me demanderez-vous ? Pour la simple et bonne raison qu’Alexander avait noté un lien entre le prénom de cet homme et le sien : tous deux commençaient par un « A ».

Intrigué, il chercha un moyen d’initier la conversation. Il pouvait lancer une phrase bateau, en espérant que celle-ci fasse mouche, mais ce qu’il risquait était de passer pour un imbécile qui cherchait à faire « ami-ami » avec le premier venu. Non, en fin de compte, il décida de jouer cartes sur table et de feindre la familiarité :

« Excusez-moi de vous déranger mais… j’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part… Il marqua une courte pause, inventant un souvenir factice histoire d’inciter son interlocuteur à répondre Vous travailliez pour U-Corp, non ? »

Les dés étaient jetés. Ce visage ne lui était pas inconnu, c’était certain. Après, restait à savoir où il avait bien pu le croiser.
Le serveur revint à sa hauteur et déposa face à lui son verre, avant d’annoncer le prix demandé. Trois crédits. Alexander sortit alors de la poche intérieure de son manteau son portefeuille, tira sa carte bancaire avant de payer.

Une fois de nouveau seul avec l’inconnu, notre protagoniste but une gorgée avant de tourner la tête dans sa direction, attendant sa réponse.
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