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 James Hopless [100%]

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James Hopless
Civil du Siège

James Hopless

Données
Grade : Ingénieur et responsable logistique
Expérience : 0
Expérience utilisée : 0
Crédits : 50
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MessageSujet: James Hopless [100%] James Hopless [100%] EmptyMer 12 Oct 2016 - 1:29

Le joueur
Ω. Disponibilités particulières : Parfois indisponible périodiquement.
Ω. Comment avez-vous découvert CLR ? : Topsites.
Ω. Êtes-vous sur Shinobi no Hattan ? Quel est votre pseudo là-bas ? : Négatif.
Ω. Changement de personnage et/ou Double-Compte : Négatif.
Ω. Provenance de l'avatar : K-Project : Mikoto (The Red King)

Informations du personnage
Ω. Prénom : James
Ω. Nom : Hopless
Ω. Age : 32 ans
Ω. Race : Humain

Ω. Voie : Scientifique
Ω. Place au sein de la faction : Ingénieur polyvalent et responsable logistique
Ω. Grade/rôle/métier : En tant que responsable logistique, il est chargé du ravitaillement et du suivi des unités en missions (transmissions, relais, coordination des moyens logistiques et humains). En tant qu'un ingénieur, il est à la tête d'une équipe chargée du développement du projet nucléaire "KX41".

Ω. Pouvoir ou Suréquipement : Aucun
Histoire du personnage
Ω. Description :

J'ai pour ambition de démarrer cette introspection par une question des plus simples et des plus complexes à la fois : qu'est-ce qui vous anime ?
Pour moi, la réponse est : personne.

Je suis authentique, autonome, original. Nul n'a le droit de m'imposer ma voie : je suis assez éclairé sur ma propre personne pour savoir ce qui me stimule, ce qui donne du sens à mon existence. Je ne saurais me satisfaire d'un vulgaire plagiat, d'être la copie de quelqu'un d'autre, de n'être pas moi dans mon propre corps. Je suis intègre, je n'ai pas de modèles. Et vous ?
Je sais qu'il est facile de prétendre à ce genre d'indépendance idéologique, et que dans une certaine mesure, puisque je suis membre actif d'une communauté, je ne suis pas tout à fait marginal. Mais que personne ne s'y trompe : celui qui croit un jour me donner l'exemple doit bien être avisé qu'il risque d'une part d'être l'hôte de mon mépris, et d'autre part d'être l'hôte d'une cartouche de 9mm. Je n'ai aucun scrupule à abattre un homme qui entre en contradiction avec mes principes, quand bien même il pourrait s'agir de mon propre frère.

Est-ce assez pour vous convaincre ?

Mon indépendance affective est connue par tous ceux qui m'entourent. On me fait souvent le procès du pragmatique - d'autres iront jusqu'à penser que je devrais suivre un traitement. Qu'en pensez-vous ? Navré, mais quelque soit votre réponse, je n'y changerais rien : pas de médicaments dans mon corps, et pas de thérapeute dans mon espace vitale. De toute manière, les divans, je n'aime pas ça.
J'esquive en fait tout ce qui pourrait représenter une forme de faiblesse autour de moi : l'amour, la famille, les amis. Je n'ai rien de tout ça. Seul mon cerveau domine et, de fait, il est légitime de penser que je suis pragmatique, sans coeur, cruel, inhumain, ou tout ce que vous voulez pour décrire le portrait psychologique du "plus froid des montres froids". Je suis un être rationnel. Si rationnel que je suis assez éclairé sur la vanité de l'homme dans son état organique : ce n'est qu'une poussière dans l'univers. Une poussière d'étoile, peut-être, mais une poussière quand même. La seule chose qui donne de l'immensité à ce petit bout de chair, c'est assurément l'Idée. Naturellement, c'est Elle qui me domine, et je lui donnerais mon âme s'il fallait ça pour la faire brûler de plus belle.
N'est-ce pas ce que tout être humain devrait penser ? Dans ce cas, pourquoi se résumer à des choses aussi primaires que l'attache familiale ou l'amitié ? Il faut voir les choses dans leur aspect le plus fondamental et gigantesque : vivons de l'Idée car elle dépasse l'Universel.

Certes, je concède qu'il est difficile, du fait de cette indifférence affective, de me faire absolument confiance. Chacun sait que les autres ne sont pour moi qu'un moyen d'arriver à mes propres fins, et que je ne me rends utile qu'à partir du moment où j'envisage qu'il y a un intérêt commun, que ce que j'apporte aux autres me permet de réaliser ma propre quête spirituelle. Autrement dit, je suis prêt à sacrifier les autres et me sacrifier moi-même pour une seule et unique chose : l'Idée. On connait tous la mélodie par ailleurs : "mourir pour idées, d'accord mais de mort lente". Autant vous dire que je jubile à l'idée de finir sur une croix ou d'être avalé par l'incendie de ma propre Idée.

Est-ce pour autant que je suis un être antisocial ?

Certainement pas. Je suis un électron libre et comme tout électron, je dois graviter autour d'un noyau. Pour moi, ce sont les Libérateurs : ils sont au plus proche de ce à quoi j'aspire. J'aspire à une nouvelle forme d'émancipation pour l'humanité, comme le Hack l'a fait jadis - et je crois que seuls les Libérateurs aspirent à cette Idée. C'est visiblement la raison pour laquelle on peut régulièrement voir, si on s'attarde dans leurs quartiers, un homme à la crinière de feu pianoter sur différents modules informatiques. Sous sa veste noire comme les ténèbres, il cache un petit collier qu'il ne quitte jamais : nul ne sait pourquoi il le porte, mais nul ne s'interroge sur ce symbole. De préférence, il vaut mieux éviter cet homme, dont les yeux aux iris d'une couleur flamboyante comme sa chevelure incendiaire dévorent tous ceux qui s'attardent à les contempler - et ce n'est pas une image. Assez grand et d'un style plutôt nonchalant, il ne faut guère s'y surprendre : il porte sur son faciès le masque de la délinquance sentimentale, de la cruauté humaine.

Pourquoi ?

Simplement parce que si l'Humanité veut renaître, il faut la détruire. J'en ai assez de ces êtres reprogrammés, modernisés, robotisés. J'aspire au trépas de l'Homme Bêta, je veux la renaissance des Lumières. Mon Idée personnelle porte le nom de code "Projet Phoenix".

Ω. Histoire :

Quel est d'après vous le problème de la société moderne ?

Je vous donne la réponse aussitôt : la programmation. L'être humain est visiblement désubstantifié, dépouillé de lui-même. C'est une carcasse vide, une charogne. Nulle flamme ne l'habite, car rien ne l'attise. Demandez à un gosse ce qu'il aime dans la vie, il vous répondra ce qu'on lui a dit de répondre. Tout est uniforme ici, nous sommes prisonniers d'une routine macabre. J'ai des vertiges rien qu'en imaginant le futur : avec les progrès sur la transhumance, nous finirons tous robotisés de la même manière et j'ose croire qu'il ne reste plus qu'à nous injecter des puces ou je ne sais quoi sous la peau pour que nous soyons tous, bientôt, d'admirables petits tas de chairs lobotomisés. A qui la faute ?

U-Corporation. Le formatage de l'esprit.

Voici le combat que j'ai décidé de mener depuis bien longtemps. J'étais encore adolescent lorsque j'avais remis en cause l'idée qu'on se faisait de la bonne conduite. Je vous présente tel quel le problème de ma crise d'adolescence : pour être un bon garçon, faut-il suivre la règle ou faut-il agir par principe ? C'est la question que s'est posé un jour ou l'autre, et elle est à l'origine de ma première révolution. J'avais à peine douze années affichées au compteur et je jouissais déjà d'une certaine maturité physique et intellectuelle - à croire que j'ai hérité de bons gênes - lorsque je fus sujet à cette crise existentielle.
Dans la cour de l'école, tout semblait suivre son train-train quotidien. Il m'arrivait de m'isoler pour réfléchir à certaines choses, notamment en étudiant le comportement de mes congénères : ils couraient dans tous les sens, s'amusaient à des jeux puérils, criaient à la moindre émotion, rigolaient pour des bêtises. Tout un tas de primates en herbes, que je côtoyais sans problème au demeurant - pire, ces imbéciles m'appréciaient tous. Alan incarnait comme à son aise la Terreur des bacs à sables, profitant de sa corpulence pour imposer son joug tyrannique. C'était un éternel lunatique : il aimait le jour à amuser les copains, la nuit à les terroriser.
Le jour arriva où, naturellement, il eut le désir de me chercher les poux. Jusque-là, j'avais toujours coopéré avec cet amas gélatineux d'Alan - sans jamais lui révéler qu'il n'était pour moi qu'un lardon bipède - pour profiter de son influence. Par fierté, je ne pus refuser la rixe qu'il me proposa et, bientôt terrassé par la maison-mère des triglycérides, je m'étalais de tout mon long sur le bitume inconfortable, agrippant une mâchoire abîmée par les phalanges de ce traître.

Une question naturelle se posa à moi : comment faire pour me venger et me débarrasser de cet imbécile ?

Par principe, il fallait que je prenne ma revanche.
Mais la règle voulait que je m'écrase, car toute forme de violence était interdite.

Tiraillé par ce dilemme, j'ai renseigné la situation aux autorités de l'école : les surveillants. Alan fut puni et on m'accusa d'être un lâche, un cafteur ; on me reprocha de ne pas assumer ma défaite. Je risquais d'y perdre ma popularité et donc de devenir le rejeté de la cour. Quelle était donc la logique dans cette histoire ? Etait-ce la loi du plus fort qui prédominait ou bien celle de l'adulte ?

Par principe je compris bientôt que la loi du plus fort était la plus importante, car aux yeux de tous c'est elle qui faisait la valeur d'un homme. Si bien que j'ai retrouvé Alan et, lors du cours d'éducation sportive, je lui ai fracassé le crâne à coups de javelot. Dès lors, plus personne ne me chercha des noises et, bien que sévèrement sanctionné, j'ai gagné le respect des camarades ainsi que, curieusement, leur sympathie.

Quelle conclusion doit-on tirer de cet épisode ?

Laissez-moi vous décrire mon interprétation : le monde est rempli de faibles qui se protègent grâces aux lois. Mais ces lois n'empêchent pas malheureusement les puissants d'asseoir leur joug sur le peuple et, à mes yeux, c'est ce que la U-Corporation impose à tout le monde. Si Alan avait décidé que tout le monde s'habille en noir, tout le monde se serait habillé en noir, de peur d'être la cible du Roi Gélatineux. A présent, tout le monde est présidé par la règle du plus fort - que je n'ai pas peur de citer puisqu'il s'agît du processus "Communication-Lost"-, parce que nul ne sait dépasser sa peur pour affronter cette tyrannie : le peuple a besoin de rebelles comme le sont les Libérateurs.

C'est la raison pour laquelle j'eus tôt fait de proposer mes services à cette organisation. Bien qu'étant issu de bonne famille et ayant joui d'une éducation prestigieuse, je ne pouvais me résoudre à avoir une vie trop bien faite. Il me fallait une flamme, une lueur, un territoire à conquérir.


* * *


En tant qu'Ingénieur, j'ai toujours été passionné par l'informatique, le nucléaire et l'armement. Ce sont les univers que j'ai le plus étudié lorsque j'étais à l'université. Bien sûr j'ai des bases dans la plupart des domaines : les Libéralistes n'ont pas autant d'hommes que la U-Corporation, si bien que le peu qui travaillent pour eux doivent faire l'effort d'être assez complets, au risque que nous présentions des failles. Cela fait plus de dix ans que je travaille pour l'organisation, sans que personne ne le sache à l'extérieur ; nous sommes passés maîtres dans l'art de la confidentialité. J'ai assisté à toutes les étapes de notre développement actuel, et il me semble que nous sommes aux portes de notre prospérité. Avec le temps, j'ai appris à assumer différentes responsabilités. A de nombreuses reprises, j'ai dû appuyer par les moyens informatiques les unités déployés en missions. Je travaille souvent, en l'occurrence, avec nos infiltrés : c'est mon rôle de planifier les issues de secours, d'anticiper sur les différentes échéances à respecter, de pré-enquêter sur notre cible, et de prévoir les différents points stratégiques s'il faut envoyer des renforts. Tout cela, je le réfère aux Conseillers, qui planifient eux aussi, à plus grande échelle, nos différents moyens d'accès. Nous agissons de concert et c'est cela qui fait notre efficacité : en témoigne la réussite totale de notre récente diffusion avec notre grand gourou, j'ai nommé le Libérateur.

Je dois concéder cependant que tout n'a pas toujours été très rose dans notre groupe. Comme dans chaque groupe qui se construit, il y a des taupes, des profiteurs, des traîtres. Ceux-là ne nous donnent pas la tâche facile, car il m'est arrivé de perdre un homme par leur faute. L'histoire est assez douloureuse à exprimer : non pas que je pleure l'homme qui a connu la plus belle mort dont on puisse rêver (à savoir : mourir pour son Idée), mais que je déplore l'échec d'une mission qui aurait pu nous coûter très cher. Je ne ferais pas ici l'étalage de cette tragédie, mais je mène encore mon enquête sur la Taupe - dossier que j'ai nommé "LizardTail01", en référence à ces reptiles qui se séparent d'une partie de leur corps pour survivre, comme nous devons le faire avec ce traître.
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James Hopless
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MessageSujet: Re: James Hopless [100%] James Hopless [100%] EmptyMer 12 Oct 2016 - 14:47

Bonjour,

Ce double-post simplement pour signaler que ma présentation est terminée.
Merci.
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James Hopless [100%]

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