Ω. Disponibilités particulières : Là tous les jours et j'essaye de répondre dans la semaine.
Ω. Comment avez-vous découvert CLR ? : Infinite RPG (Chaya)
Ω. Êtes-vous sur Shinobi no Hattan ? Quel est votre pseudo là-bas ? : Non
Ω. Changement de personnage et/ou Double-Compte : Non plus '_'
Ω. Provenance de l'avatar : Robin dans Fisheye Placebo de Yuumei

Ω. Prénom : Anji
Ω. Nom : Yunan
Ω. Age : 26 ans
Ω. Race : Cyborg

Ω. Voie : Scientifique
Ω. Place au sein de la faction : Programmeuse indépendante
Ω. Grade/rôle/métier : Femme Informaticienne à tout faire

Ω. Pouvoir ou Suréquipement : Yeux 2.0
Plus que de simples caméras, ce sont de véritables mini calculateurs indépendants qui lui permettent à travers une série de filtres de voir et d'afficher toutes sortes de données. Le monde autour d'elle est enregistré et modélisé afin de lui offrir une vue au plus proche de la réalité et qu'elle peut ensuite adapter. La connexion à son cerveau lui permet d'effectuer toute une série de requêtes, mais la programmation de ces dispositifs est nécessaire pour effectuer des opérations plus complexes. Il lui est possible de se connecter à d'autres systèmes informatiques via un réseau sans fil, activable à loisir. En cas de panne, ses iris deviennent noirs et elle devient totalement aveugle.

Ω. Description :
Elle rase les murs et évite la foule, le regard baissé, fuyant toute sorte de contact, même visuel. Pourtant on la remarque, avec ses longs cheveux roux et son regard d'un vert lumineux, surnaturel. Un peu plus grande que la plupart des femmes, elle reste assez fine et contrebalance la couleur de sa chevelure par des vêtements beaucoup plus sobres, souvent dans les teintes de noir. Fuyante, on la devine peu encline aux relations, pas vraiment timide mais plutôt introvertie et peu sociable. Elle parle peu d'ailleurs, préférant largement discuter via un clavier et une interface qui met un peu de distance et qui la coupe de l'aspect trop humain des autres, sans doute.
Elle reste donc assez souvent chez elle et ne perd son temps à l'extérieur que lorsque c'est nécessaire, si bien qu'il n'est pas forcément évident de la croiser au hasard, en pleine rue. Un peu rêveuse, un peu flemmarde, elle ne ferait sans doute pas grand-chose de ses journées si elle en avait la possibilité, ne comptant plus ses heures dans les jeux-vidéos et les terminant les uns après les autres, à moins qu'elle ne dévore une série de vidéos qui l'intéresse ou ne se perde tout simplement au cœur du web.

Cette attirance pour les technologies l'a poussée à s'intéresser de près à l'informatique et elle programme depuis qu'elle est toute petite, n'ayant pas peur de violer bon nombre de lois pour assouvir sa curiosité ou son plaisir de découvrir et d'exploiter les failles. Heureusement pour elle, elle est loin d'être mauvaise dans le domaine et s'en tire toujours plus ou moins bien, au petit bonheur la chance.
Car toute sa vie est construite sur cette instabilité perpétuelle. Peut-être qu'elle devra foutre le camp demain, peut-être qu'elle n'aura plus le moindre rond, elle enchaîne les contrats de manière chaotique, à sa manière tout simplement, sans trop se soucier de ce que l'on exige d'elle et ça lui attire bien des emmerdes. Si bien qu'elle n'a jamais été capable de travailler correctement dans la moindre société. Elle a trop besoin de liberté et de faire comme ça lui chante pour se plier à n'importe quel lien de subordination. Mais elle s'en fiche, ce qui lui importe, c'est de faire ce qu'elle veut. Aussi, elle accepte tout type de contrat, allant de la simple réparation à des choses beaucoup plus sophistiquées.

Souvent nonchalante, indolente, elle a bien du mal à conserver des relations et elle ne se montre déterminée que quand quelque chose l'intéresse. Alors là, plus rien ne l'arrête et elle est juste assez prudente pour ne pas foncer complètement tête baissée.

Ω. Histoire :
Comme d'habitude, la cafetière tournait à peu près sans interruption et elle descendait les tasses à une allure sans doute un peu trop rapide. Mais elle avait l'habitude et c'était devenu presque nécessaire pour lui apporter l'énergie suffisante pour bosser. Ses doigts dévalaient frénétiquement le clavier et la musique résonnait un peu trop fort dans son casque ; pour ne pas déranger les voisins, comme si eux foutaient pas non plus le bordel dans cet immeuble aux murs en papier carton. Le contrat était pas mal, bien payé en tout cas et elle serait tranquille pour un petit moment. C'était tout ce qui comptait, ces moments de liberté pure où elle n'avait à se préoccuper de rien, pas comme si elle était du genre vraiment responsable de toute façon. Ça la motivait en tout cas à terminer plus vite, enfin dans les temps, manquerait plus que de rendre le boulot à l'avance.

C'était toujours comme ça, elle enchaînait les périodes de galère avec un peu de boulot et puis elle était à nouveau en vacances, jusqu'à ce que les fonds manquent ou qu'un autre truc tourne mal. Des fois ça allait bien et ça s'enchaînait sans mauvaises transitions et puis des fois c'était plus compliqué. C'était chiant, mais c'était tout aussi chiant de prévoir, elle n'avait tout simplement pas envie de ça, alors elle assumait, plus ou moins.
Tant que le logement tenait, qu'elle avait son matos, et puis sinon elle allait squatter chez un pote du moment, jusqu'à ce que ça reparte. Pas trop d'ambition, pas trop de stress, elle aimait bien se pousser dans son domaine pourtant, rivaliser avec les autres, se montrer meilleure qu'eux, mais sans trop forcer non plus. Elle était douée avec ses mains, démontait, remontait un truc facilement, savait bidouiller des trucs pour tromper les plus crédules et puis elle se débrouillait dans le monde numérique la plupart du temps.

Rien ne l'avait destinée à cette drôle de vie. Elle avait grandi dans une famille normale, dans une fratrie normale, le tout sans histoire. Ça l'avait toujours gonflé cette vie de routine, ce quotidien rempli d'obligations qu'elle détestait toutes les unes après les autres. Dans la famille, c'était elle le problème de toute façon. Depuis toute petite elle aimait bien chercher les emmerdes, n'allait jamais en cours, trouvait les mauvaises fréquentations qu'il ne fallait pas rencontrer.
Plus elle grandissait et plus ça s'empirait, sans jamais qu'elle ne se préoccupe des remontrances de ses parents. Elle s'enfermait dans ses jeux, sur son pc, finalement, elle n'aimait parler à personne. Pourquoi elle était comme ça au lieu de se ranger sagement ? Et pourquoi pas ?

Le problème dans tout ça, c'est que ça ne finissait pas toujours très bien pour elle, les flics aux trousses parfois, quelques petites arrestations, des ennemis d'un genre moins sympa. Son adolescence et le début de sa vie d'adulte avaient été terribles pour ça et c'était peut-être juste par miracle qu'elle avait réussi à s'en sortir.
Ses contacts un peu louches, ses bêtises multiples, ses drôles de passions la poussèrent à prendre une décision. C'était largement plus que de se faire un tatouage ou un piercing. Elle avait toujours été intéressée par le transhumanisme, l'humain amélioré et c'était après quelques réflexions, mais peut-être pas assez longues qu'elle voulu franchir le pas.
Ça n'avait rien d'un truc complètement légal ni complètement clean. L'opération fut horrible, l'adaptation après, la douleur qui persistait irrémédiablement, pire encore. Le monde s'était tellement transformé à travers ses simples yeux qu'elle n'arrivait juste pas à s'y adapter. Déjà elle avait claqué la porte de la maison, alternant entre les grosses sommes et une vie de misère. Ça lui avait coûté un paquet de fric et il lui fallut pas mal de mois pour s'en remettre. La pire décision de sa vie ? Avec le temps, peut-être pas.

Elle n'avait pas fait ça pour rien et finit par y tirer les avantages qu'elle y cherchait : réalité augmentée, données sécurisées, monde totalement différent, ou rien que le plaisir de regarder un film pendant qu'un gars un peu chiant cause et qu'elle ne peut pas se casser ailleurs, le tout sans que personne ne puisse le remarquer, bien sûr !

Du jour où elle choisit de vivre par elle-même et de couper presque tout contact avec cette famille qui lui ressemblait si peu, sa vie n'était devenue que plus incertaine encore, mais tellement plus palpitante ! Sans personne pour lui dire quoi faire, sans personne pour l'emmerder, la liberté, la vraie. Et les années défilèrent ainsi, à la fois si différentes et si similaires à la fois dans cet étrange chaos, mais jamais de cette manière ennuyeuse que la plupart des gens ont de vivre. Ça lui donne toujours pas mal d'anecdotes à raconter et au moins, aucun jour ne se ressemble vraiment.