Ω. Disponibilités particulières : Un peu tous les jours, surtout en soirée
Ω. Comment avez-vous découvert CLR ? : Top site
Ω. Êtes-vous sur Shinobi no Hattan ? Quel est votre pseudo là-bas ? : Nope
Ω. Changement de personnage et/ou Double-Compte :Nope

Ω. Prénom : Jules
Ω. Nom : Fonclanc
Ω. Age : 21 ans
Ω. Race : Humain

Ω. Place au sein de la faction : Larbin, troufion de base
Ω. Grade/rôle : Jules, c’est le type qui va se rendre dans votre commerce pour vous extorquer de la thune sans pour autant la toucher. C’est lui qui va prendre des risques pour vendre des putains de drogues, qui va défoncer la gueule des vendus pour ses supérieurs. Un délinquant de rue, quoi. En gros, c’est celui qui s’occupe de la sale besogne, celle qui n’est ni intéressante à faire ni très valorisante. Ce sont les types comme lui qui meurent les premiers, en général.

Ω. Classe : Tireur
Ω. Pouvoir ou Suréquipement : /
Ω. Arme souhaitée : Couteau

Ω. Description : La pluie tombe en rafales sur le dôme qui recouvre la ville. Les gouttes ruissellent en silence sur le bouclier d’énergie, protégeant ses habitants de radiations qui auraient bien vite eues raison d’eux en temps normal. Et pourtant, malgré le déluge qui frappe comme un marteau et les éclairs tel des lames, pas un pet de bruit parasite ne vient déranger la cacophonie des klaxons et le brouhaha des discussions qui emplissent la cité.

Au fond d’une ruelle, des braises se déposent doucement sur le sol. Fffffff. Un nuage de fumée blanc emplit l’air nocturne. Un homme, debout, fait face à un corps allongé, recroquevillé. Il jette sa clope. L’odeur emplit les lieux tout entiers et se mêle à celle du sang frai. Des talons se tournent et bientôt il ne reste plus dans la rue étroite qu’un corps haletant. Vous vous rapprochez.

Il fait sombre. La victime se relève maladroitement. Ses vêtements sont caractéristiques du pouilleux moyen du quartier Ouest. Il essuie le sang qui lui coule sur la tempe et la bouche, pigmente sa barbe et sa moustache. Ses membres tressaillent, et vous pouvez presque entendre son corps entier crier de douleur, suffoquer sous la souffrance que lui imposent ses blessures. Vous pouvez constater qu'il dispose d'un corps musclé - ou tout du moins à peu près entretenu - par les multiples déchirures de ses fringues, ou plutôt vous le devinez.
Il remet en place une mèche de ses cheveux noirs de jais, et s’adosse à un mur. Il jette un regard dans votre direction. Quelque chose vous étonne, et si ce n'est certainement pas le marron qui colorent ses prunelles profondes, c'est sans doute la petite étincelle de défiance qui semble subsister, seule et contre tout, malgré sa situation et son statut, presque moqueuse. Lui, il ne semble pas vraiment surpris et vous fait même un petit geste de la main.

Ω. Histoire :


« - Salut. Pourquoi tu me regarde comme ça ? J’suis pas une bête de foire hein, tu peux te rapprocher. Haaaaaa… J’suppose que tu devais avoir du temps à perdre pour venir te balader dans les quartiers Ouest. Remarque, on a que ça ici, du temps à perdre… enfin ! Tu dois avoir pas mal de questions après avoir vu tout ça, hein ? Qui je suis, qu’est-ce qui vient de se passer, toussa toussa. Je vais commencer par le plus simple.


- Le gars qui vient de partir, là bas, c’était Georg, un membre du Gang comme moi. Quant à la raison qui l’a poussé à me défoncer comme ça… disons que je lui devais quelques crédits que je n’ai pas pu lui r’filer à temps. Une histoire plutôt banale dans le coin.


- Moi c’est Jules Fonclanc. J’suis né dans le quartier. Mes arrières grand-parents ont étés parmi les derniers à se réfugier au Siège avant les fameux bombardements qui ont réduits le reste de la population en brochettes sur pattes au siècle dernier. Ils venaient directement de France et ont dû dépenser tout ce qu’ils avaient pour venir se réfugier en Amérique. Quand on sait que le monde va bientôt péter, le prix du voyage vers le « salut » coûte tout de suite un peu plus cher, genre une blinde… Forcément, ils se sont installés où il y avait encore de la place, ici. Et me voilà ! Merci papy, merci mamy !


- Haha, j’plaisante. S’ils s’étaient pas réfugiés ici, je s’rais même pas en vie, comment je pourrais leur en vouloir ? Tiens, tu peux me filer le paquet de mouchoirs qui traîne là ? Ouais, celui là. Merci.


- M’enfin. Ils sont venus, se sont installés. Leurs enfants se sont rencontrés, et ainsi de suite jusqu’à la naissance de mes parents. Rien de bien extraordinaire jusque là. Et aujourd’hui tu me demandes ? Mes parents tiennent un petit restau. Deux tables, quatre chaises. Rien de grandiose. J’ai jamais connu l’opulence ni rien. J’ai toujours vécu dans la crasse. Forcément quand on ne connaît que les ténèbres, on est attiré par le moindre rayon de soleil. Mon premier contact avec le Gang date de quand j’avais 14 ans. J’avais faim, j’passais mon temps dans la rue à voler. C’était une sorte d’habitude, une routine. Jusqu’à ce que je chope un truc à un des lieutenants d’un baron. Faut jamais plaisanter avec eux. Je me suis pris une putain de branlée, tu peux même pas imaginer. Mais ils avaient besoin de petits soldats, tu vois ? Alors après m’avoir cassé un bras et plusieurs côtes, ils m’ont proposé de les rejoindre. Le choix était pas compliqué à faire. Soit se faire marcher dessus, soit marcher sur les autres. Soit rester dans ma misère ou avoir une chance, aussi infime soit-elle, de m’élever. Même si c’était par la violence et par le crime.


- Enfin bref, voilà, j’crois que tu sais tout. Ça doit faire maintenant 7-8 ans que je bourlingue dans ce métier. Je risque ma vie pas loin de 5 à 6 fois par semaine, la plupart du temps la menace venant de collègues qui s’énervent un peu trop facilement. Je tabasse et je me fais tabasser. Je vole, je raquette, je vends des substances à des jeunes qui ont même pas de poils au menton. Je vis un enfer. Je vis en enfer. Mais qu’est-ce que tu veux : on se débrouille comme on peut ! Et ça me dérange pas du tout !


- Hey, qu’est-ce que tu fais ?! Tu pars déjà ? Haha, faut pas avoir peur, hein, j’suis pas différent de vous tous. Je suis juste un peu moins hypocrite, c’est tout. Et ça… ça… ça vous terrifie, pas vrai ? Hey, reviens ! J’ai pas…f…is… ! HEY… »


Alors que vous vous éloignez, sa voix se perd dans les mille et une voix qui composent la foule éveillée du quartier Ouest. Doucement, lentement, vous vous enfoncez dans cette marée humaine, au milieu de la nuit. C’était une drôle de rencontre que vous venez de faire…

Bonjour et bienvenue sur Communication : lost RPG ! 

J'ai beaucoup aimé la facon dont tu as ecrit ton histoire, c'est très agréable à lire.
Tout est impeccable mais une seule chose m'empêche de te valider : ton avatar.
En effet il n'est pas dans les bonnes dimensions, ici ils sont en 150*350, change ça et je viendrai rapidement te valider. 

Bon courage ~

Bonjour bonsoir ~

Merci beaucoup ! Je me remets dans le bain, donc je suis content de voir que ça plaise et que je n'ai pas trop trop perdu de mon inspiration

Ce devrait être bon pour l'avatar !

Yep c'est impeccable pour l'avatar, pourrais-tu m'envoyer un MP pour me dire la provenance de ton avatar afin que je l'ajoute à la liste ? Tu peux aussi me demander mon skype pour que je t'ajoute au chan du forum.

Bon sinon, je te laisse ici un petit récapitulatif de ta validation pour que tu puisses vérifier dans quelques minutes s'il ne manque rien :

Spoiler:

Bon rp parmi nous